L’héritage est un sujet délicat. Entre le conjoint, les enfants, les parents, les frères et soeurs, ou une personne très proche, la tension est souvent tendue. Tout le monde veut en tirer profit en tant que personne proche du défunt. La loi, de son côté n’est forcément pas favorable à tous. La succession par testament est donc une bonne option. Pour quelle raison ? Comment faire ? Trouvez la réponse à ces questions tout au long de cet article.
Faire hériter les proches non-héritiers légaux
Si on fait un petit détour sur l’ordre de succession en Belgique, il existe quatre ordres d’héritiers légaux :
- Les descendants directs (enfants, petits enfants, …) ;
- Les collatéraux privilégiés (frères et sœurs) ;
- Les ascendants (père, mère, grand-parent) ;
- Et les collatéraux ordinaires (oncle, tante, cousins, cousines, …).
En tout, le conjoint est exclu de l’héritage. De plus, la question de légitimité peut nuire à certains enfants.
Avec un testament, il est possible de nommer ses proches comme étant successeur. De ce fait, un conjoint, un concubin, un enfant hors mariage, un parent éloigné, etc. peuvent faire partie de la liste. Il ne reste que de faire attention à la formalité afin de faire valoir sa volonté. Bien sûr, vous pouvez rédiger le testament vous-même, mais pour plus de sécurité, le confier à un notaire est plus adéquat. On vous conseille d’essayer le notaire Indeed.
Donner un coup de pouce à ses proches
En effet, chacun a son niveau de vie, après son départ, les uns pourront continuer à vivre aisément tandis que d’autres seront démunis. C’est pour cette raison que le testateur peut répartir ses biens selon sa volonté. Ce qui signifie que le testament donne un maximum de détails sur le destinataire et la part accordée à chaque personne. Par contre, il n’est pas obligé de léguer tout son patrimoine, une partie suffit si c’est son désir.
Entre autres, vu que les biens ne seront pas amputés immédiatement après la rédaction, il est possible de faire une modification. C’est toujours le dernier mis à jour qui sera considéré. Le plus, c’est de prendre soin de mentionner la date et de respecter les formes et les fonds. Il se peut que les héritiers contestent le testament et le juge décide de l’annuler en cas de vice.
Suivre les bonnes procédures
L’écrit est la première procédure obligatoire. Le testament olographe est rédigé à la main par le testateur. Tous testaments non écrits à la main son nul. De plus, il ne faut pas oublier de souligner la date, les noms des légataires, la signature, … Par ailleurs, le rédacteur s’assure de la validité : ne pas déshériter les enfants, ne pas mettre des conditions absurdes, etc. C’est pour cette raison que la lecture par le notaire est recommandée. Sinon, on peut demander directement l’aide de ce dernier dès le début pour faire un testament authentique.
Une fois la rédaction terminée, le testateur peut conserver le testament chez lui. L’inconvénient de cette méthode est qu’il n’est pas découvert ou dissimulé. Une fois encore, le confier à un notaire est plus commode. De cette façon, ce dernier se chargera de faire l’enregistrement et de l’ouvrir après le décès du testateur. En somme, le but du testament est d’assurer son exécution après son départ, le meilleur moyen passe par le notaire.